Plusieurs romans tels que « 50 shades of Grey » dernièrement, « Le Manoir » ou « Le Lien » de Vanessa Duries évoque l’érotisme un peu sulfureux de cet univers du BDSM. Mais que signifie exactement cette abréviation ? Que vivent les pratiquants ? Se pourrait-il qu’il existe des dominatrice paris ? …Les essentiels à savoir sur cette domination- soumission.
Qu’est ce que le BDSM ?
L’abréviation BDSM signifie :
-Bondage et Discipline : Entrave/ligotage complexe du partenaire, utilisant la technique du Shibari ou Kinbaku, avec des cordes, menottes… de manière esthétique ; et la discipline c’est le respect des ordres du dominant avec ses règles et protocoles.
-Dominance et Submission : La personne soumise s’abandonne totalement et s’en remet à la seule volonté de la personne dominante. Elle lâche prise complètement, laisse au dominant le soin de faire ce qu’il veut et n’a plus qu’à se concentrer sur ses sensations érotiques ou à répondre au volonté de l’autre qui prend son plaisir dans le fait d’être le seul décideur.
-Sado-Masochism ou Sadomasochisme : la personne dominante prend plaisir à tourmenter la personne soumise en jouant de sa sensation de douleur et de plaisir, provoqué par une excitation générant des décharges d’endorphines.
Le cadre est d’avantage érotique qu’uniquement sexuelle. Fréquemment, sa pratique ne s’accompagne pas de relation coïtale. Lorsque les partenaires consentent mutuellement et que les pratiques sont bien encadrées, les effets pourront être bénéfique pour des personnes trop inhibées ou au self-control trop élevé.
Le BDSM est-il une pratique pour des personnes normales ?
L’on pourrait penser que la pratique du BDSM résulte d’un trouble sexuel des personnes qui s’y mettent. Mais, il est prouvé que ce n’est pas obligatoirement vrai et pour s’en assurer : il faut savoir que les pratiquants du BDSM sont toutes des personnes consentantes, capables d’avoir des relations sexuelles classiques épanouissantes sans avoir recours au BDSM et peuvent s’en passer pour de longues périodes. Aussi, durant la pratique, ces personnes connaissent les limites à ne pas dépasser, vivent l’expérience avec joie, fantaisie et plaisir. Ce sont alors des personnes qui se permettent de vivre une fantaisie érotique pour maintenir le désir et la sensualité au sein du couple. Dans les cas contraires seulement, il s’agira de problème pathologique.
Quelques conseils
La dominance – soumission n’est qu’un jeu de rôle et n’a pas à se poursuivre dans la vie quotidienne. Avant de se laisser aller au jeu, il faut déjà poser des limites et éviter à ce que la pratique devienne pathologique ou dangereuse. Il est nécessaire d’en discuter avant et d’en discuter après, de poser ses limites, d’établir des codes d’alertes. Ne pas profiter de sa position de dominant pour transposer dans le jeu des rancœurs domestiques…et inversement. Enfin, il est essentiel d’être à l’écoute de son partenaire, de penser à sa sécurité, de penser à son plaisir aussi. Et ne pas la laisser dans le seul objectif de ne pas vous décevoir.